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Une année positive pour le port de pêche de Lorient-Keroman

A quelques jours du bilan qui sera détaillé lors de la cérémonie des voeux le 31 janvier, le port de pêche de Lorient-Keroman annonce une année 2014 en hausse et une dynamique positive.

A quelques jours du bilan qui sera détaillé lors de la cérémonie des voeux le 31 janvier, le port de pêche de Lorient-Keroman annonce une année 2014 en hausse et une dynamique positive.

Benoît Jaffré, directeur - Maurice Benoish, président et Yves Guirriec, directeur adjoint, de la SEM Lorient-Keroman. Photo Charles Josse

26 652 tonnes débarquées à Keroman en 2014 et un chiffre en hausse pour l'un des deux premiers ports de pêche français. La SEM Lorient-Keroman, gestionnaire du port de pêche, peut donc se réjouir d'un résultat en hausse le mauvais temps du début d'année n'aura pas freiné. Au contraire, les tempêtes ont probablement impacté positivement le prix moyen et globalement sur l'année, le tonnage de la pêche côtière a même augmenté de 25%, grâce notamment aux apports saisonniers de poissons bleus, sardines (1 334 T) et anchois ( 875 T). Le port a maintenu ses apports de produits hauturiers avec 10, 728 Tonnes.

En valeur, Lorient-Keroman aura généré près de 76 millions d'euros (75,769), soit 3% de plus qu'en 2013. La pêche côtière (hors poissons bleus) a augmenté de près de 8% en valeur notamment grâce à des apports constants sur l'année (jusque décembre!) et à un prix moyen de la langoustine autour de 11 euros le kilo (contre 10 habituellment). Côté vente hauturière, les apports réguliers des bateaux de la Scapêche ont permis aux acheteurs positionnés sur la Baudroie de s'approvisionner à Lorient où l'espèce noble est devenue 1ère en valeur en 2014, avec plus de 10 millions d'euros pour 2 000 tonnes débarquées.

Lorient reste le port de référence sur les espèces à fileter comme la julienne (lingue franche), 1ère avec 2 842 Tonnes débarquées. Ici mieux qu'ailleurs, elle est très bien valorisée. Un atout qu'ont bien compris les armements écossais, danois ou espagnols, captés par la cellule commerciale de Lorient-Keroman. Leurs apports restent stables avec  5 104 T en 2014. Une source d'approvisionement que le port de pêche de Lorient-Keroman souhaite développer avec d'autres pays... comme le Maroc, qui pêche les mêmes espèces et avec qui la SEM Lorient-keroman engage des accords de coopération. Les débarquements des navires espagnols en base avancée (Pays-Basque, Asturies, Galice) sont en baisse avec 3 500T en 2014 contre 4 000T en 2013 ; le port va continuer de développer ses services et les conditions d'accueil pour les fidéliser (outil de pesée, matériel de manutention...). Il existe des disparités dans la mise en oeuvre du nouveau réglement de contrôle, mais Lorient a les outils ; un argument qui pourrait peut-être inciter ces armements à laisser leur poisson à Lorient plutôt que de le transporter vers leur pays . Globalement, la pêche hauturière a été très bien valorisée : la julienne mais aussi le merlu et même le lieu noir vendu au dessus des 1 euros. Ces trois espèces constituent le trio de tête en tonnage.

1 ère mise en marché (hors débarquements pour vente extérieure) : plus de 1 000 T de hausse et un prix en hausse.
En tonnage : Lingue franche (julienne) 2 842 T ; merlu 2 756 T ; lieu noir 2 084 T ; baudroie 1 997 T ; sabre 1 721 T ; sardine 1 334 T ; lingue bleue 1 009 T ; anchois 875 T ; thon 786 T ; merlan 769 T ; langoustine 712 T.
En valeur (en millions d'euros - ventes et taxes perçues) : baudroie 10,08 ; langoustine 8,70 ; lingue franche 6,29 ; merlu 6,19 ; sabre 4,55 ; lieu noir 3,42 ; sole 2,95 ; lieu jaune 2,46 ; lingue bleue 2, 11 ; merlan 1,70.

Le port de pêche de Lorient-Keroman poursuit ses investissements et le développement de ses services pour rester leader de la production de pêche fraiche en France, grâce à une grande variété d'espèces débarquées et des services performants pour l'accueil des navires, le mareyage et la logistique...

 


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