Reportages

Plongée en scaphandrier dans le K3


Tout est prêt pour lancer en 2015, l’ouverture d’un centre de formation au métier de plongeur-scaphandrier travaux publics à l’ancienne Base des sous-marins, unique sur la façade atlantique. Ce sont l’AFPA du Pays d’Auray et l’Institut national des plongeurs professionnels (INPP) de Marseille qui sont à l’origine de ce projet en réponse à un besoin de compétences de la part des entreprises.

L’AFPA et INPP envisagent également la création d’un plateau technique de travaux sous-marins « sous l’eau », unique en Europe, dans l’une des alvéoles du K3. Ce plateau technique pourra ainsi répondre au plus près des besoins des entreprises, actions de formation continue, expérimentation sur de nouvelles techniques, plateau technique labellisé, etc. Le montant de l’investissement est estimé à 800.000 € (50 % Lorient Agglomération, 25 % AFPA et 25 % INPP).

La première promotion de douze stagiaires sera accueillie en septembre 2015, quatre mois de formation seront proposés à la suite desquels le titre professionnel scaphandrier travaux publics sera accordé. Le recrutement national débutera en janvier 2015.

Fabrice Parat-Yeghiayan directeur de l’Afpa du Pays d’Auray affirme que « c’est un métier essentiel sans lequel certains travaux ne peuvent être réalisés ».

Le scaphandrier intervient en milieu immergé sur des réseaux et des ouvrages pour des opérations de construction, d’entretien et de démolition. Un chantier scaphandrier est forcément composé de trois scaphandriers qui, pour se conformer aux règles de sécurité, alternent les rôles. C’est un métier très règlementé : après 40 ans, une visite médicale complète est obligatoire tous les 6 mois et lorsqu’un scaphandrier n’a pas plongé pendant 10 ans il a l’obligation de suivre une nouvelle formation. 1500 scaphandriers sont recensés en France.

Démonstration dans l’alvéole du K3 de la BSM Keroman et entretien avec Sébastien Crochet de la société Marine and Sub.


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